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Ne me parlez plus de modes de transport

Le monde de la mobilité change. Et pour une fois c’est en France que cela se passe. Blablacar, le service de covoiturage n°1 mondial, absorbe Ouibus le service d’autocars. SNCF entre au capital de Blablacar. Si ce rapprochement n’est pas une révolution en terme de nombre de personnes transportées, il s’agit d’une étape importante dans l’influence grandissante des plateformes de services dans la mobilité. Alors que tous les transporteurs veulent faire de « la mobilité comme service », nous vous proposons d’étudier plus en détail ce que signifie cette opération pour les acteurs du domaine. Prenez un café ou un thé, posez votre dos contre le dossier du fauteuil, et allons-y.

Peut-on réussir en étant un chic type (ou une chic fille) ?

“Dans la Silicon Valley, les gens vous jugent par vos succès et non votre humanité” (Randy Komisar, Kleiner Perkins). L’affichage de beaux principes comme “faire du monde un endroit meilleur” cache mal une compétition acharnée où tous les coups semblent permis. C’est pourquoi le cas de Lyft, le numéro 2 derrière Uber aux États-Unis, interpelle. Voici une entreprise qui pratique une relation client et un management en mode “communautaire”. Ses dirigeants revendiquent ouvertement un état d’esprit non compétitif. Cela ne l’a pourtant pas empêché de lever 2 milliards de $ et signer des partenariats avec de grands industriels. Et si c’était la bonne méthode pour réussir à l’ère numérique ?

Bienvenue dans le monde du transport, Apple

Vous attendiez l’iCar, voici l’iUber ! Apple se lance dans le monde du transport en investissant dans un champion de la voiture avec chauffeur. Et pas n’importe où : en Chine, futur Eldorado de la voiture connectée. Jadis à l’écart des innovations, le business traditionnel de la mobilité est désormais au coeur d’une bataille mondiale entre géants du web. Et Apple en fait désormais partie.

Et si la technologie nous redonnait confiance en l’autre ?

eBay a montré la voie dès 1997 en créant un premier site de commerce entre particuliers sur internet. La vision de son fondateur, Pierre Omidyar, était simple : « les gens sont fondamentalement bons ». Mais s’agissant de nos propriétés, voire de notre intimité, les places de marché ont dû évoluer et créer une série d’outils qui nous encouragent à faire confiance aux autres humains. Analyse des recettes de ces nouveaux géants de l’ « internet des gens ».